La vocation artistique
Parallèlement à ses études, Girodet continua de prendre des cours de dessin ; en 1781 son professeur fut Le Moyne, en 1782, Bertrand. Au cours de l’été 1782, il étudia le dessin d’après la sculpture dans l’atelier de Nicolas-René Jollain, à qui il avait été présenté en août 1781 par Trioson. Satisfait de son élève, Jollain inscrivit Girodet à l’Ecole royale des élèves protégés de l’Académie des Beaux-Arts le 10 mars 1783. Toujours grâce au docteur, il y bénéficia de la protection de Joseph Vernet, dès mai 1783, et rencontra l’architecte Etienne-Louis Boullée à la fin juillet 1783. Ce dernier lui fit intégrer à l’automne 1783 l’atelier d’un de ses élèves, probablement Jean-François Thérèse Chalgrin, pour apprendre l’architecture puis le recommanda à Jacques-Louis David dont il devint l’élève à la fin de l’année pour se former à la peinture. Girodet fut ainsi le condisciple de Jean-Germain Drouais, Philippe-Auguste Hennequin, Jean-Baptiste Wicar, François-Xavier Fabre, Gérard, Jean-Bapiste Isabey et Antoine-Jean Gros. Depuis septembre 1783, il suivait en même temps que les cours de l’Académie de peinture ceux de l’Académie d’architecture mais cessa cette double formation en septembre 1784, après la rencontre de sa mère avec David au mois d’août. L’année passée dans l’atelier du maître et cet entretien décidèrent de sa carrière de peintre d’histoire.