Le Sommeil d'Endymion (copie autographe du tableau du musée du Louvre)

Les années italiennes

Girodet profita des étapes de son voyage pour étudier les œuvres d’art à Turin, Milan, Bologne et Florence. A son arrivée à Rome en mai 1790, il s’afficha républicain contre le royaliste Fabre qui faisait autorité parmi les pensionnaires de l’Académie de France placée sous le directorat de François-Guillaume Ménageot. Dans un premier temps, il vécut plus en dandy qu’en peintre, apprit l’italien et s’occupa de rassembler une collection artistique (plâtres, livres d’estampes, médailles). Puis il étudia les maîtres, dans les galeries et au Vatican, ainsi que le paysage aux alentours de la ville. L’arrivée de Gérard, qui résida à Rome d’octobre 1790 à avril 1791, lui rendit le goût du travail. Il commença alors l’académie qu’il devait envoyer comme preuve de son travail, Le Sommeil d’Endymion (Paris, Musée du Louvre), achevée en septembre 1791. Le tableau remporta un grand succès à Rome en octobre puis à Paris où il fut présenté au Salon de 1793. Opposée à l’idéal héroïque de David et rivalisant avec l’Abel de Fabre, l’œuvre fonda sa réputation de peintre original et poétique. En septembre 1792, Girodet exposa un second tableau, Hippocrate refusant les présents d’Artaxerxes (Paris, Faculté de Médecine), peint pour Trioson, qui fut également très apprécié.

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